Praticien-Formateur  
 Humain Animal®

Qui suis-je ?

EN BREF...
L'animal m'a menée à l'humain et, aujourd'hui, l'animal me rèvèle l'Etre humain...

Tout d'abord Comportementaliste dans les années 90, les animaux m'ont conduite à prendre en compte l'inestimable dimension humaine et son influence sur le comportement de l'animal dit "de compagnie", mais aussi, et je dirais "surtout", l'inévitable influence de l'animal sur le comportement humain, particulièrement lorsqu'ils cohabitent...

Pourquoi ? Comment ? Dans quel(s) but(s) ? Quelle est donc cette motivation qui pousse l'humain à "vouloir" accueillir, sauver, adopter, acheter un animal pour partager sa vie... ? Moi-même toujours très entourée de nombreux animaux "de sauvetage", il était évident que c'était "pour les sauver". Bon, d'accord, mais pourquoi avais-je tellement besoin de sauver tant d'animaux ? A l'époque, très occupée avec eux, je ne me posais même pas la question...

Une maladie et un long chemin de tâtonnement, médical, personnel et professionnel, m'ont amenée à des prises de Conscience fondamentales que je souhaite partager aujourd'hui. J'espère révéler/réveiller cette Conscience chez quelques humains en quête de mieux vivre et de rencontre du Soi, non seulement pour eux-mêmes mais, par une heureuse relation de cause à effet, pour l'animal un peu trop "utilisé" pour notre seul plaisir et qu'il serait bon de "lâcher" un peu !

Ce que j'ai à coeur de proposer ? Des questionnements, des réflexions, un retour sur Soi pour se rencontrer vraiment, sans doute aussi des remises en question de "l'Etre de besoins" que nous sommes, pour parvenir peut-être à nourrir ces besoins autrement qu'en chargeant, bien inconsciemment, un animal (ou un enfant ou un conjoint) de cette lourde et impossible tâche. Ainsi naîtrait une cohabitation nouvelle, avec Soi et/ou avec l'animal, plus libre de toutes projections, croyances et exigences (souvent "par amour") pour cheminer vers un authentique bien-vivre ensemble...

Mon parcours vers l'Etre et le bien-être :
Comportementaliste, formée et certifiée, en 1992, devant Jury par Michel CHANTON, fondateur du métier Comportementaliste
Formatrice Pour Adultes, formée et certifiée, en 2006, par l'INMF à Istres, puis diplômée de l'Université du Maine au Mans
Psychopraticienne et Formatrice en Maïeusthésie, formée et certifiée, en 2011, par Thierry TOURNEBISE, le fondateur
Sophrologue, formée et certifiée, en 2012, par l'Ecole de Psychothérapie PSYNAPSE
Coach de Vie Humaniste, formée et certifiée, en 2015, par Roger DAULIN, fondateur d'Ecol'COACH
Praticienne Numen Process, formée et certifiée, en 2017, par le Dr Stéphane Leroy, fondateur de Numen Process
Fondatrice du métier de Praticien HumAnimal® et de la Communication HumAnimale®, deux marques déposées

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Ce qui me touche ? LA VIE ! Tout simplement… Comme si une de mes autoroutes neuronales était spontanément connectée à la Nature, au Monde Animal et à la Vie. J'ai l'impression que c'est ainsi depuis ma naissance mais c'est aussi sans doute, comme chacun, lié à mon vécu d'enfant, aux comportements des humains que j'ai cotoyés/rencontrés/perdus/fuis etc, durant mon enfance/adolescence et au réconfort trouvé auprès de la Nature et des Animaux qui m'ont toujours accompagnée, entourée, consolée... Ils m'ont beaucoup appris sur moi-même mais aussi à observer, percevoir (sans langage verbal) les signes qu'ils émettent. Cette perception en s'affinant a développé ma communication avec eux ainsi que mon intuition que j'ai pu vérifier, éprouver souvent et à laquelle je fais confiance aujourd'hui.

Enfant, je n'ai jamais embêté les animaux, même les fourmis ou les mouches comme le font tant d'enfants. C'était physiquement insupportable pour moi (ça l'est toujours) de voir une mouche ou une sauterelle se faire arracher les ailes ou les pattes. Je m'élevais assez violemment contre ces jeux barbares ! Aujourd'hui encore, et même de plus en plus, je ne peux laisser faire sans réagir. Je ne comprends pas ces actes et encore moins que des parents laissent faire sans éduquer leurs jeunes enfants au respect de la vie et des Etres, quels qu'ils soient. Peut-être allez-vous sourire mais, chaque jour, je sauve des insectes qui se noient dans la petite piscine du jardin ou s'épuisent sur les vitres des fenêtres. Je n'écrase pas non plus les guêpes ou les frelons si je peux faire autrement. Je libère aussi des papillons, des araignées, des insectes lorsqu'ils sont prisonniers dans la maison. Je n'utilise ni insecticide ni autres produits visant à détruire et tuer ce que je considère comme des Etres et des Vies. Je tente de cohabiter au mieux avec toute la faune qui m'entoure et il y en a beaucoup que je vive en campagne ou au cœur de la forêt !

Ainsi, dès l'enfance, j'ai semé des petits cailloux, comme le Petit Poucet, tout le long du chemin de ma vie et aujourd'hui je les récolte. Un a un, ils me ramènent sur le chemin de ma Mission de Vie. Ce que je fais aujourd'hui est parfait ! Cela me transporte ! Et tout ce que j'ai fait et vécu jusqu'à présent était parfait pour me mener là où je suis ! Gratitude à la Vie...!!! C'est ma mission de vie je le sais et il n'y a pas d'erreur lorsqu'on y est mené de cette manière ;-)

25 années de comportementaliste et une vie de questionnement existentiel en parallèle de formations en sciences humaines et animales, fusionnent et prennent tout leur sens dans ce terme HumAnimal. Comme on sait chanter ou pas, peindre ou pas, danser ou pas..., moi, j'ai toujours "communiqué" avec le Monde Animal et la Nature. Comme s'ils m'étaient "déjà connus", j'ai toujours "su" ou "perçu" ce qu'ils "ressentaient" et ce qu'ils "transmettaient" via leurs ressentis.

Je ne savais pas, en revanche, que ce n'était pas le cas pour tout le monde. En grandissant, j'ai perçu des airs suspicieux, des doutes, parfois même des moqueries ;-) J'ai fini par moins en parler mais j'ai gardé cette relation à l'animal grâce à ces aptitudes "extra" ordinaires. Je l'écris ainsi car je crois, je sais, que c'est en fait bien "ordinaire" et que tout le monde peut accéder à cette perception.

J'avais aussi conscience que, l'animal et nous, nous n'avions pas les mêmes besoins et j'ai pu souvent noter, en parallèle, à quel point nous n'avions pas, non plus, les mêmes goûts ni les mêmes plaisirs ! Lorsque je voyais ma chienne revenir, toute joyeuse et couverte de bouse de vache, exhibant un "sourire" de satisfaction aussi verdâtre que son poil, je comprenais qu'elle s'était régalée tandis que j'aurais pu vomir en la voyant ! :-D Vous avez connu ça aussi ? Oui, j'en suis sûre ! C'est inconcevable pour nous mais, pour le chien, c'est un fantastique et intense plaisir de se rouler dans la m…. !

Jusqu'à mes 10 ans, nous avons souvent déménagé (mon père était footballeur). Je n'ai donc pas "d'amis d'enfance". Nous n'avions pas toujours le temps, mes 2 frères et moi, de nous faire de vrais amis qu'un nouveau déménagement se préparait. Je me suis naturellement tournée vers mes frères bien sûr mais aussi beaucoup vers la nature et les animaux qui m'ont offert énormément de compensations. J'ai toujours été fascinée par les singes, les éléphants, les fauves et les loups particulièrement. Je rêvais d'être vétérinaire pour vivre comme " Daktari " (qui a connu ? :-)) et prendre soin d'animaux sauvages dans des espaces naturels, sauvages aussi. Ca me paraissait tellement évident que ma voie était là... Mais le cursus un peu trop long et surtout trop "scolaire", m'a fait renoncer et, heureusement, car j'avais une représentation erronée de ce métier (vétérinaire) et je n'aurais pas été heureuse. Daktari était plutôt Ethologue mais je n'en savais rien à l'époque…

De toute façon je n'aimais pas vraiment l'école. Mais j'avais besoin d'apprendre ! J'avais besoin de découvrir la vie par moi-même, par l'expérience directe. C'est encore le cas aujourd'hui. Si je n'ai pas testé/expérimenté, je ne sais pas en parler...

Par la suite, j'ai élevé ma fille Amy, entourée d'animaux, au cœur de la nature et, un peu comme Daktari, j'ai (je pourrais dire nous !) recueilli, soigné et adopté tout animal qui croisait notre chemin. J'ai ainsi recueilli différentes espèces qui cohabitaient parfaitement, même quand un nouveau pensionnaire arrivait. Il me suffisait alors de quelques jours de vigilance, d'observation, de perception et d'accompagnement pour que chacun trouve sa place. J'avais déjà bien perçu l'incidence de mon "état d'être" lors de ces présentations ou en abordant un animal inconnu.
Notre attitude peut, en effet, facilement le rendre confiant, joyeux ou, au contraire, méfiant, peureux, agressif, fuyant. Et là, au cœur de cette ménagerie, j'observais bien que le comportement de chacun, le mien et celui d'Amy inclus, influait sur celui des autres. Mes aptitudes "extra" ordinaires s'affinaient en prenant doucement leur sens…

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Je me suis investie ainsi, durant de nombreuses années, dans la protection animale puis, dans le bénévolat et famille d'accueil pour des refuges ou des personnes en difficultés avec leurs animaux (hospitalisations, décès...). J'ai alors recueilli essentiellement des chiens.

Eh oui… On en demande tellement au " meilleur ami de l'homme" qu'il peut difficilement répondre favorablement et correctement à toutes ces attentes sans se rebeller. Arrive alors le jour où, ne satisfaisant pas ou plus aux besoins, désirs, caprices des humains, il est jugé et étiqueté "dangereux, fugueur, sale, ingérable, tueur de chats" et j'en passe… avant d'être abandonné (lâchement au bord d'une route ou " officiellement " dans un refuge), donné/vendu au premier venu, parfois torturé ou tué… Que de tristes histoires… Que de tristes vies...

Je me suis rapidement rendue compte à quel point l'ignorance pouvait involontairement mener à la maltraitance et entrainer de la souffrance pour l'animal et pour l'humain souvent aussi, avant de pousser à l'abandon ou, plus radicale encore, à l'euthanasie.

J'en ai accueilli vraiment beaucoup, de toutes races, tailles, âges et, même si pour quelques uns le comportement "inacceptable" présumé s'avérait finalement, j'ai constaté, pour la majorité d'entre eux, qu'au bout de quelques jours d'une adaptation, bien légitime mais très rapide, à de nouvelles règles de vie cohérentes, apaisantes mais surtout adaptées à leurs besoins, ils devenaient parfaitement sociables, coopérants, obéissants, respectueux, bref… normaux quoi !

J'ai vraiment commencé à m'interroger et à suspecter que :
     - soit l'humain avait menti pour se débarrasser de son chien et il aurait aussi bien pu servir ce mensonge à un vétérinaire pour "l'endormir"...
    
- soit le chien n'était pas "bien dans ses poils" dans l'environnement qu'on lui imposait et produisait ces comportements par réaction/adaptation        voire par "survie" pour trouver un équilibre et sa place.

C'est alors que j'ai compris et conscientisé que les problèmes ne viennent pas directement du chien mais, le plus souvent (pour ne pas dire toujours), du mode de vie qu'on lui impose ou, pire, de l'humain qui s'impose à lui. Dans ce déséquilibre vital, l'animal perturbé manifeste alors des "troubles du comportement", par réaction et non par nature. Malheureusement pour l'animal dit "de compagnie", bien que ses causes de mal-être soient multiples et variées (l'humain n'est jamais à cours d'imagination) sa palette de réponses pour tenter de s'adapter n'est, elle, pas très étendue. Son mal-être se manifestera alors toujours plus ou moins par les mêmes " travers " : malpropreté, désobéissance, fugue, agressivité, aboiements/miaulements, hyperactivité ou au contraire inhibition, auto-mutilation, maladies....

J'avais très envie d'expliquer cela à toute personne venue pour abandonner ou euthanasier son animal mais il est difficile d'être pris au sérieux lorsqu'on partage seulement des ressentis, des perceptions, des pensées sans preuves scientifiques à l'appui. J'avoue avoir regretté les études de vétérinaire à cette période. Mais j'ai découvert que le comportement animal n'était pas au programme dans tout le cursus d'un étudiant vétérinaire alors au diable les regrets ! ;-)

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J'ai cherché quel autre métier pourrait me permettre de transmettre ce que je "savais", ce que je "sentais" et jouer ce rôle d'intermédiaire, de médiateur, d'interprète entre l'humain et l'animal car, manifestement, la communication entre eux était insuffisante, voire inexistante… :-(

Sans Internet à l'époque ;-) les recherches étaient plus limitées et beaucoup plus fastidieuses…

Motivée, j'ai vraiment épluché les fiches métiers autour de la psychologie et de l'animal, à ce moment là, plus particulièrement du chien. J'y ai découvert le métier de Comportementaliste ! C'était exactement ça ! Je me suis donc rapidement inscrite à ce parcours assez intensif puisque précédé obligatoirement d'une 1ère année en DEUG de psycho. Une fois intégrée au Centre d'Etude du Comportement du Chien les semaines de théorie s'alternaient et se succèdaient avec les WE de pratique, le tout en région parisienne. Avec ma fille d'environ 6 ans et la quantité d'animaux partageant ma vie, inutile de préciser que l'organisation a été épique !

Mais quand on veut… On peut ! : Alors, toute ma maisonnée confiée et sous bonne garde, à part 2 ou 3 chiens que j'ai dû emmener, je suis partie pour plusieurs mois au CECC, logée avec mes chiens en camping… :-/ pour suivre les cours de la toute 1ère école de Comportementaliste en France et faire partie des pionniers de ce métier, inventé et théorisé par l'Ethologue renommé : Michel Chanton.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Comportementaliste - https://www.michel-chanton-ethologiste.com

Intervenant principal de cette formation, Michel Chanton était néanmoins entouré, a minima, d'un psychologue, d'un vétérinaire et de deux comportementalistes expérimentés pour la partie théorique et, pour la pratique, de cas concrets réels en la présence de nombreuses familles en difficultés avec leur(s) chien(s) que nous recevions en stages de groupe chaque WE ou en entretiens individuels aux côtés de Michel Chanton. Le centre d'étude accueillant par ailleurs des chiens en pension, il nous était offert d'observer de nombreuses races "avec les propriétaires" puis "sans eux"... C'était vraiment riche d'enseignement et pratique pour mes propres chiens qui pouvaient être logés sur place pendant les cours :-)

Finalement et enfin certifiée Comportementaliste, j'avais enfin les moyens d'expliquer et de démontrer clairement, éthologiquement et scientifiquement, grâce aux éthogrammes du chien (et plus tard du chat et du cheval), que nos besoins sont différents et qu'ils ne se produisent pas non plus aux mêmes périodes (alimentation, périodes charnières de socialisation et sociabilisation, forcément différentes de l'homme puisque durée de vie moindre). Je pouvais enfin expliquer, preuve à l'appui, en quoi une relation inadaptée entre la famille et l'animal, pouvaient entrainer des troubles parfois sévères dans son comportement. Et, le must , je pouvais aussi proposer une sorte de "mode d'emploi" et des solutions personnalisées pour rétablir la relation, donc remédier au problème et, ainsi, éviter des abandons et des euthanasies !

Objectif atteint !! Quel bonheur !!

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J'ai exercé le métier de Comportementaliste dès 1992 (encore aujourd'hui) toujours bénévolement pour les refuges et en association. Je vis dans une région plutôt rurale où la tendance est à mettre le chien en chenil (au moins pire) plutôt que de consulter un "psy" pour chien... Alors parfois, les familles viennent sur conseil express de leur vétérinaire, sans être vraiment convaincues du procédé. Mais quand la famille fait ou accepte la démarche spontanément pour comprendre le trouble de son animal et ses causes, les résultats sont super rapides et efficaces.
En revanche, lorsque j'ai essayé de démarcher des professionnels ou des bénévoles œuvrant dans le domaine animal, j'ai rarement été bien accueillie. Leur "expérience" liée à leurs croyances prévalant sur mes connaissances, il paraissait dérangeant pour eux que je "vienne leur apprendre ce qu'est un chien", un chat ou autre… Hélas, c'est souvent là que le bas blesse, justement… Ego, quand tu nous tiens... ;-)

Ce n'est pas mon propos ici de comparer ou de dénigrer les convictions de chacun, mais l'éleveur a une telle responsabilité lors des 1ères semaines de vie du chiot/chaton/poulain qu'il me semblait et me semble toujours essentiel de veiller à ce qu'il en connaisse toutes les clés. Par exemple, lorsqu'un éleveur, même sérieux et bien intentionné, cède un chiot à l'âge de 8 semaines, il n'est pas sensé ignorer l'importance de cette période clé, voire charnière, dans le bon développement social du chiot. Il n'est pas sensé ignorer que, de cette période, risque de découler de nombreux troubles du comportement, irréversibles pour la plupart, et faire de la vie du chiot devenu adulte, un enfer émotionnel, très difficile à gérer pour lui-même et pour l'humain qui l'accueillera… Pourtant, l'éleveur l'ignore manifestement ou, ce qui serait pire, il s'en fout ?! En effet, et vous l'aurez aussi remarqué, la quasi-totalité des chiots sont cédés à 2 mois, donc 8 semaines… Je ne comprends pas...
Et je ne parle pas des chats qui, eux, sont souvent cédés à 1 mois 1/2 à peine sevrés, alors qu'ils ne devraient l'être qu'à 3 ou 4 mois…

Cherchez l'erreur…

J'ai pu clairement noter que la réussite de la térapie comportementale est proportionnelle à la motivation de la famille qui en fait la démarche, surtout si l'un des membres de cette famille n'est pas prêt à abandonner ses mauvaises habitudes… Alors, je laisse 15 jours environ à la famille pour "se rater et se reprendre" avant de s'adapter au "programme" que je leur propose, tandis que le chien, lui, répond favorablement à ces clés en 3 ou 4 jours à peine. Ceci tout simplement parce que ces préconisations correspondent aux réels besoins du chien qui se voit ravi de retrouver "ses codes" et d'y comprendre enfin quelque chose !

Malheureusement, c'est l'humain qui n'est pas toujours prêt au changement, voire qui refuse simplement… J'ai reçu par exemple, une petite grand-mère qui aimait son bichon par-dessus tout, alors qu'il la mordait plusieurs fois par jour pour manifester son mal-être et son mécontentement ! Et pourtant, elle tenait tellement à ses habitudes avec lui qu'elle se sentait incapable de s'en priver ! La situation ne pouvait donc pas évoluer et, à l'époque, mon rôle s'en tenait là : comparer et expliquer ce qui est/ce qui devrait être, donner des clés à appliquer pour rétablir la situation et assurer un suivi durant ce changement. La méthode fonctionnait merveilleusement bien lorsque l'humain coopérait. Mais lorsque l'humain, ici la vieille dame, refusait ou était incapable, pour X raisons, d'appliquer ces clés, je n'étais ni formée ni habilitée pour comprendre et accompagner autrement ses blocages et refus psychologiques humains.

Je remercie cette mamie qui m'a tellement touchée avec son histoire parce qu'elle m'a motivée à pousser ma formation plus loin afin d'acquérir les connaissances et quelques pratiques pour accompagner l'humain dans les changements d'habitudes que je propose pour l'animal et qui, je le sais, ne sont pas toujours faciles à cesser ou à mettre en oeuvre pour l'humain…

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Ma pratique allait alors évoluer vers la psychologie de l'humain mais, brutalement, j'ai dû à cette époque faire face à un problème de santé assez sérieux… J'allais avoir 37 ans… J'ai réalisé que je ne me préoccupais pas souvent de moi… que je m'étais même "perdue de vue"… et que je ne m'étais pas demandé depuis longtemps "De quoi j'ai envie ?" "Est-ce que je suis heureuse ?"...

Parallèlement, mon activité de comportementaliste n'était pas au top. Dans les campagnes, on consulte moins facilement un "psy pour chien" qu'on attache l'animal au fond du jardin ou à un arbre…

Il est devenu essentiel pour moi de lutter pour ma vie, pour Amy, et de ne surtout pas me décourager ou me laisser happer par ce "sale truc" qui m'arrivait. Il fallait que je me bouscule tout en prenant soin de moi, car j'avais le sentiment que "celle que j'étais, telle que j'étais" risquait de se faire engloutir par cette saloperie. Je devais donc bousculer mon mode de vie, mon activité, MA VIE, NOTRE VIE quoi !

J'ai commencé à réexaminer mes rêves d'enfant et me suis souvenue de mon rêve de "Daktari", cet éthologue vétérinaire d'une très ancienne série télé. Je voulais comme lui prendre soin d'animaux sauvages au cœur de la Savane. J'ai souris... En quelque sorte, j'y étais ! ;-) Bon, je n'étais pas dans la Savane et les animaux dont je m'occupais n'avaient rien de sauvage pour la plupart mais quand même, comme Daktari, j'étais avec ma fille, en pleine campagne, entourée d'animaux, je les sauvais, je les recueillais, je les soignais puis je relâchais les sauvages et plaçais ou gardais les domestiques. Une sorte de "Daktari" de campagne ! :-)

Ce rêve là étant réalisé ou presque ;-) j'ai poursuivi mon questionnement pour redécouvrir mes besoins, mes rêves, mes envies, et surtout ceux du moment présent… Eh oui, on évolue, mais nos envies/besoins/rêves et projets aussi !

Poursuivant mon questionnement sur mes envies et mes désirs, mon pragmatisme et mon penchant à "aimer résoudre des problèmes" m'ont poussé vers l'informatique, dans son aspect technique, secteur très porteur dans les années 90/2010. Je me suis rapidement passionnée pour les systèmes et le réseau me permettant de valider à la suite 2 diplômes de niveau IV et III. J'ai pu ainsi accéder facilement à des emplois mieux rémunérés que mon activité de comportementaliste (hélas). Il était vital que je puisse matériellement prendre soin de ma fille qui grandissait, de mes animaux toujours nombreux et de moi-même. Mieux vaut tard que jamais dit-on...

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Quant à ma santé, j'avais la conviction intérieure profonde qu'une maladie ne nous arrive pas par hasard, que ce n'est pas n'importe quelle maladie ou problème de santé qui nous tombe dessus. Evidement, j'ai voulu comprendre.

J'ai pris conscience qu'à tellement m'occuper des animaux, à tellement veiller sur leurs besoins et leur bien-être, j'avais perdu les miens de vue . J'aimais tellement m'occuper d'eux que je ne me rendais pas compte à quel point c'était beaucoup de travail, de temps, d'abnégation d'être toujours "au service" de tous ces animaux que je recueillais pour les sauver ou leur épargner la cage mais, surtout, pour leur faire vivre une vie saine, naturelle, paisible et joyeuse ainsi qu'à ma fille qui grandissait au cœur de cette ménagerie.
Je ne me donnais ni le temps, ni le droit, de me demander si j'allais bien...
Merci à mon corps de m'avoir alertée.

J'ai refusé la médecine et ses traitements inutiles (maladie dite incurable) pour commencer une nouvelle forme de vie où il est sain de se poser des questions, de chercher à comprendre et de s'accueillir, tout simplement… J'ai par ailleurs découvert les soins "quantiques" avec une femme merveilleusement chaleureuse (merci Françoise) qui m'a accompagnée plusieurs mois vers une guérison évidente (pourtant impossible ?!) de mon problème de santé. Quand l'IRM l'a confirmé, la médecine pouvait tergiverser pour savoir s'il fallait remettre en cause le diagnostic initial ou cet IRM…, je les laissais aux prises avec leurs doutes me jurant de pratiquer ces soins "quantiques" à l'avenir !

Durant une quinzaine d'années dans l'informatiqueen tant que Technicienne puis Formatrice, j'ai suivi, parallèlement, plusieurs formations orientées psychologie et accompagnement : trois formations longues et certifiantes pour devenir Formatrice pour Adultes, puis PsychoPraticien et Formateur en Maïeusthésie (Communication Thérapeutique), ensuite Sophrologue et enfin Coach de Vie. Ne perdant pas de vue ma pratique de soin et d'accompagnement "quantique", j'ajouterai cette nouvelle corde à mon arc plus tard ! Sans entrer ici dans le détail de ces différentes approches, chacune permet d'accompagner l'humain (et soi-même), sous des angles et des approches différents mais complémentaires, au-delà du mental et de ses blocages/barrières/préjugés/peurs/croyances, de se rencontrer dans une dimension existentielle et apaiser ses blessures, d'identifier ses besoins, ses projets et, ainsi, de poursuivre son chemin pour profiter de la vie pleinement !

Grâce à l'apprentissage et l'expérience directe de ces pratiques nouvelles, je reprenais contact avec moi-même et avec mon Etre intérieur. Assidue dans des séances régulières de Maïeusthésie en "auto-thérapie" j'ai eu le bonhneur de rencontrer et reconnaître de nombreuses "Annie" laissées en chemin dans mon histoire.. Les résultats étaient tellement étonnants que j'ai naturellement proposé cet accompagnement à qui le souhaitait, mais j'ai aussi orienté ma pratique de comportementaliste vers cette approche, dite intégrative.

J'ai alors basculé dans une période faite d'informatique pour moitié et, pour l'autre, d'accompagnements psychologiques, plutôt tournés vers l'humain, tout en accueillant bien sûr les demandes relatives aux animaux que le bouche-à-oreille ou les vétérinaires m'adressaient encore parfois.

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De moi au Soi, de rencontres en entretiens, de l'animal à l'humain, il n'y avait qu'un pas de l'humain à l'Etre. Une dimension spirituelle et ontique a doucement influencé ma pratique mais aussi ma vie et mon propre déploiement personnel. A la découverte de l'humain, j'ai cheminé à la rencontre de mon Etre, révélant des dimensions insoupçonnées du Soi et de tout Etre, Humain ou Animal.

J'ai finalement pris conscience que nous n'avions pas besoin de l'animal pour notre bien-être et encore moins pour nourrir (en vain) nos besoins. Une question m'a alors taraudée : "Avoir" ou "prendre" un animal… Pourquoi ? Pour compenser quels besoins ?? Pour combler quels manques ?? Pour apaiser quelles blessures ??

Mais, dans le même temps, une part de moi objectait que si l'animal partage si intimement nos vies depuis tellement longtemps, si nous nous sentons tellement heureux lorsque nous l'adoptons, si nous supportons tellement de ses inconvénients et travers, si nous sommes tellement affectés lorsqu'il nous quitte, c'est qu'il joue sans doute un rôle bien plus important qu'on ne veut le croire, et bien au-delà de celui de combler nos besoins et nos manques...

J'ai aussi réalisé à quel point cette recherche perpétuelle de bien-être via l'animal (ou l'enfant ou l'amour d'un autre) pouvait mener à des maltraitances, humaines ou animales, conscientes ou inconscientes, mais ce n'est pas le sujet ici. J'y reviendrai longuement au fil de mes formations car c'est aussi ce que je souhaite partager et enseigner, pour le mieux vivre de tous...

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Annie Perez
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